Boulevard des crépuscules
Résumé
«Un jour, sortant d'une salle de cinéma où je venais de voir Gary Cooper triompher de trois tueurs, je tombai sur cette phrase incroyable, à la Une d'un magazine : "Gary Cooper est mort." Depuis, j'ai voulu savoir ce qui se cachait derrière le mot "fin" des films. Je me suis aperçu que la "dernière scène" de nos héros des salles obscures était souvent un film en soi où les stars jouaient le rôle de leur vie, face à un adversaire redoutable : leur destin. Qu'ils n'étaient jamais aussi grands, aussi beaux, et bien sûr aussi vrais qu'à cette seconde-là, celle de leur dernière heure, les Cooper, Bogart, Flynn, Gable, Wayne, Hudson, Holden, Clift, Dean, McQueen, Monroe, Mansfield, Valentino, Ladd, Wood, Hepburn, etc., face à l'ultime caméra. Et que cette dernière séquence méritait d'être mise en scène, comme on dirige un film, avec une centaine de victimes et un seul coupable : Hollywood. Alors j'ai imaginé une superproduction, qui n'aurait que des fins et dont les acteurs seraient les plus grandes stars, mon cinéma Paradis à moi, dont les baisers volés de la dernière bobine seraient des baisers d'adieu.»
Lu par :
Suzanne Bettens
Genre littéraire:
Biographie/témoignage
Mots-clés:
Acteurs de cinéma -États-Unis -Biographies
Durée:
22h. 29min.
Édition:
Paris, Librairie générale française, 2009
Numéro du livre:
20212
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782253124504
Collection(s):
Le livre de poche
CDU:
778.92 A/Z
Documents similaires
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 16h. 42min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 29727
Résumé:Il n'y a pas d'enfants de chœur dans la bande de Mezz Mezzrow : rien que des chenapans qui dissipent leur trop-plein d'énergie en faisant les quatre cents coups. Les automobiles sont encore une nouveauté, en ce temps-là, et les emprunter » une tentation permanente. Voilà comment une belle Studebaker décapotable conduit Mezz tout droit à « l'École » de Pontiac... et à la musique. Car, là-bas, il s'imprègne des rythmes obsédants des « blues » que chantent et jouent ses camarades, les détenus noirs, au point de jouer à son tour « comme un vrai Noir ». Il a trouvé sa vocation. C'est tout Chicago et New York des années 20 à 30, les États-Unis tumultueux de la prohibition et de la crise économique, qui surgissent dans ces pages vibrantes où Mezz Mezzrow dit sans fard sa rage de vivre et son amour jamais affaibli — malgré la misère, ta drogue et la prison pour le jazz et les Noirs.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 10h. 14min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 17880
Résumé:Dans un récit bouleversant, Viviane Forrester nous présente une Virginia Woolf chatoyante, désopilante et meurtrie, différente certainement de la légende bâtie par son mari Leonard... Une femme qui eut à subir son génie, à s'efforcer de le faire accepter par les siens. Une femme qui aura pu dire : « Je sens dans mes doigts le poids de chaque mot », avant de répondre à « l'étreinte » promise par la mort en allant se noyer, les poches pleines de pierres, dans la rivière Ouse. Un suicide dont on découvrira des causes, jusqu'ici enfouies.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 26h. 13min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 11888
Résumé:C'est à Rome, vers la fin de 1803, après la mort de Mme de Beaumont, que Chateaubriand conçut pour la première fois l'idée d'écrire les mémoires de sa vie. C'est un récit autobiographique et historique, dont Chateaubriand voulait faire un témoignage posthume, commencé en 1803, rédigé principalement de 1811 à 1822, et achevé de 1830 à 1841. Dans cette oeuvre, il retrace les épisodes principaux de son existence aventureuse, des landes bretonnes aux forêts du nouveau monde, de l'armée des princes en Allemagne à l'exil en Angleterre. Les Mémoires tiennent aussi un peu du récit autobiographique tel que l'avait pratiqué Jean-Jacques Rousseau. Chateaubriand livre les secrets de son inexplicable coeur, se présentant comme le véritable René, révélant l'origine des sentiments qu'il avait prêtés aux êtres imaginaires de sa création et expliquant comment peu à peu ces personnages furent tirés de ses songes. Chateaubriand transforme les Mémoires en un discours funèbre appelé à enregistrer de façon privilégiée les changements survenus dans l'histoire : disparition des hommes et des paysages, des croyances, des moeurs et des institutions.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 26h. 37min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 11929
Résumé:Le temps du Consulat et de l'Empire qui couvre cette deuxième partie des Mémoires, Chateaubriand le définissait comme celui de sa carrière d'écrivain. Et ce sont en effet de belles années de fécondité littéraire, puisque alors s'écrivent Atala, le Génie du christianisme et Les Martyrs. Mais comme toujours s'entrecroisent l'histoire privée et l'histoire publique que les deuils ici réunissent : en 1803, la mort de Pauline de Beaumont à Rome dans les bras de l'écrivain-diplomate, et en 1804, l'assassinat du duc d'Enghien qui entraîne la rupture avec Napoléon. Un empereur détesté, et pourtant assez admiré pour que la seconde partie de ce volume en retrace longuement la vie et que sa disparition contresigne la fin d'un monde : " Quand on a rencontré comme moi Washington et Bonaparte, que reste-t-il à regarder derrière la charrue du Cincinnatus américain et la tombe de Sainte-Hélène ? Pourquoi ai-je survécu au siècle et aux hommes à qui j'appartenais par la date de ma vie ? Pourquoi ne suis-je pas tombé avec mes contemporains, les derniers d'une race épuisée ? Pourquoi suis-je demeuré seul à chercher leurs os dans les ténèbres et la poussière d'une catacombe remplie ? Je me décourage de durer. " Édition de Jean-Claude Berchet, comprenant également les pièces retranchées des Mémoires d'outre-tombe.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 21h. 50min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 11938
Résumé:Ce troisième volume s'ouvre sur la Restauration et nous conduit jusqu'à la Révolution de 1830 : après la carrière du voyageur puis de l'écrivain, voici venu le temps du politique. Nommé pair de France en 1815, Chateaubriand devient ambassadeur dans plusieurs capitales d'Europe, et surtout ministre des Affaires étrangères de 1822 à 1824. Mais comme frappé de mutisme au moment d'évoquer le véritable exercice du pouvoir, le mémorialiste reste silencieux sur ces mois de gouvernement, soudainement impuissant à se représenter pleinement comme acteur de l'Histoire. L'écrivain en tout cas fragmente son tableau d'une Restauration qui se déréalise peu à peu sous nos yeux, et le présente d'emblée sur le ton du désenchantement : " Retomber de Bonaparte et de l'Empire à ce qui les a suivis, c'est tomber de la réalité dans le néant, du sommet d'une montagne dans un gouffre. " Mais c'est que la rédaction de cette partie des Mémoires fut tardive et qu'au moment où elle s'achève déferle sur la France la vague du mythe napoléonien, qui atteindra son apogée en 1840 avec le retour des cendres de l'Empereur : la grande ombre du héros national vient éclipser le soleil de la monarchie.
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 8h. 19min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 16353
Résumé:" On a dit de moi que j'étais la plus grande geisha de ma génération. Certes, j'ai recueilli les plus beaux succès. Mon destin a été jalonné d'extraordinaires défis et de merveilleuses gratifications. Et pourtant les astreintes de ce qui est plus qu'une profession - un véritable sacerdoce - m'ont finalement poussée à l'abandonner... Il est temps de lever les voiles du mystère qui plane autour de la vie des geishas. Je veux briser un silence vieux de trois cents ans. Je vous invite à me suivre dans le monde des fleurs et des saules, le monde de Gion-Kobu. " Voici le témoignage exceptionnel de celle qui fut, à maints égards, la dernière incarnation d'un art de vivre séculaire. Jugée digne de devenir l'héritière de la " maison de geishas " la plus prisée de Kyoto, Mineko Iwasaki décide de quitter ses parents pour les sauver de la misère. On lui apprend la danse, la musique, la calligraphie, la discipline. Mais elle découvre peu à peu, derrière les kimonos de soie et les réceptions prestigieuses - où magnats de l'industrie, monstres sacrés du cinéma et têtes couronnées se disputent sa compagnie -, que la condition des geishas, peu instruites et soumises au bon vouloir de leurs clients, n'évolue pas dans le japon post-féodal...
Mémoires d'outre-tombe: tome IV: [Livres XXXIV à XLII: (1830-1841]
Chateaubriand, François-René de (1768-1848)
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 26h. 14min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 12083
Résumé:Cette quatrième partie des Mémoires nous conduit de 1830 à la date symbolique que portent les dernières lignes : 1er novembre 1841, trente ans après le début de leur rédaction à la Vallée-aux-Loups. Mais cet ultime volume ne fut pas écrit après les autres. Tout au contraire, il les accompagna et son écriture, comme dans un miroir, les réfléchit et à sa manière les recommence puisqu'il est ici question, à nouveau, comme si les trois " carrières " se redéployaient, de littérature, de politique et de voyages : en Suisse, à Venise, à Prague auprès du vieux roi Charles X. Et c'est une expérience du retour du présent vers le passé, du passé vers le présent. L'écriture maintenant s'ouvre au discontinu qui est aussi le scintillement du poétique, comme si, à une histoire ou à une existence de plus en plus problématique, ne pouvait désormais correspondre qu'un émiettement des pages - travail du provisoire et du suspens dans la liberté d'un loisir en attente de la mort : " Les scènes de demain ne me regardent plus ; elles appellent d'autres peintres. "
Lu par : Daniel Martin
Durée : 23h. 40min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 24793
Résumé:Comment devient-on Staline? Né pauvre, ce garçon séducteur et dangereux s'essaye à la poésie romantique, se prépare à entrer dans les ordres, mais trouve sa vocation dans l'action révolutionnaire. À la fois intellectuel, gangster et terroriste, le jeune Staline avait tout pour se forger un destin hors du commun dans la Russie de 1917: peu de scrupules et un énorme appétit de vie et de pouvoir. En s'appuyant sur dix ans de recherches, en particulier dans des fonds d'archives récemment ouverts en Géorgie et à Moscou, ainsi que sur les Mémoires de nombreux acteurs et témoins de l'époque, Simon Sebag Montefiore décape le vernis de la mythologie révolutionnaire. Il montre comment la rencontre, chez le jeune Staline, du banditisme caucasien, d'une paranoïa extrême et d'une idéologie impitoyable lui permit de conquérir le Kremlin et l'URSS et fit de lui un des dictateurs les plus sanguinaires de l'histoire. Sont exposés ici ses liens ambigus avec la police secrète tsariste, ses nombreuses conquêtes féminines, ses innombrables crimes et délits, mais aussi le rôle qu'il joua dans la naissance du parti bolchevique et dans la Révolution d'Octobre. On comprend mieux la question des nationalités, les luttes d'influence et la guerre idéologique, puis exterminatrice, entre bolcheviks et mencheviks avant et pendant la Révolution de 1917. Se trouvent aussi éclairées d'un jour nouveau ses relations avec Lénine, qu'il impressionna tant que celui-ci en fit, avec Trotski, son principal homme de main, avant de mesurer, trop tard, le danger qu'il représentait.
Lu par : Etienne Maignen
Durée : 10h. 54min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 24805
Résumé:Août 1972, un coup d'État est tenté contre le roi du Maroc Hassan II. Son ministre le plus fidèle, le Général Oufkir, est alors impliqué dans l'attentat et trouve la mort dans de mystérieuses circonstances. Commence alors pour sa femme et ses cinq enfants un calvaire qui durera près de quinze ans. Assignés à résidence, emprisonnés, séparés les uns des autres et isolés de tout contact avec le monde, ils parviennent malgré tout à survivre et à s'échapper. L'aînée des enfants du Général, Malika Oufkir, adoptée à l'âge de cinq ans par le roi Mohammed V - père de Hassan II - aura connu la cage dorée des honneurs et des fastes de la vie royale, privée de sa vraie famille. Mais elle aura aussi connu le cachot, l'isolement, la faim, la survie et l'humiliation des exclus, entourée des siens, en châtiment d'un crime qui n'est pas le sien. Grâce à l'aide et l'amitié de Michèle Fitoussi, écrivain et journaliste, Malika Oufkir nous ouvre sa mémoire, ses souvenirs d'enfant chérie de la cour ou de "bannie", n'omettant rien des souffrances de sa famille. Le combat, le courage, la fierté, apparaissent à chaque ligne de ce témoignage poignant d'une femme au destin hors du commun, qui a reçu en 1999 le prix des Maisons de la presse.
Lu par : Michèle Quellet
Durée : 6h. 9min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 32307
Résumé:Dans la première partie du livre, Colette fait revivre Sido, sa mère tant aimée. Elle nous parle aussi de son père, " le capitaine ", second mari de Sido, de sa sœur aînée, " l'étrangère ", et de ses deux frères, " les sauvages ", de l'amour qui unissait ses parents, et de son enfance heureuse.Dans la seconde partie, des confidences, des anecdotes, des dialogues sur tous les thèmes chers à Colette : l'amour, l'indépendance, la solitude, les souvenirs, les bêtes, la nature composent Les Vrilles de la vigne. Avec ce style dru, savoureux, propre à Colette, ces récits, d'une extraordinaire poésie, sont parmi les plus beaux de notre littérature.
Lu par : Cyrille Caille
Durée : 12h. 24min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 20653
Résumé:Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent clandestinement dans «l'Annexe» de l'immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa sœur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l'un des plus émouvants sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi. Cette édition comporte des pages inédites.
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 3h. 20min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 15413
Résumé:... Récit intime et militant d'une femme née avec la révolution sexuelle à la fin des années soixante. Punkette violée à l'âge de 17 ans par trois banlieusards qui la prennent en stop, prostituée occasionnelle sélectionnant ses clients sur Minitel deux ans plus tard, réalisatrice de 'Baise-moi' qui connut les détracteurs et les censeurs que l'on sait, Virginie Despentes raconte pour la première fois, avec pudeur et véhémence, comment elle est devenue Virginie Despentes et conteste les discours bien-pensants sur le viol, la prostitution et la pornographie.